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L'aventure de la SCIC continue !
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Où en sommes-nous après un mois de silence ? On n'a pas trainé ! Petit récap' de tout ça...
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La première nouvelle, et pas des moindres, c'est l'ouverture de l'appel d'offres depuis mi-juin 2022 : c'est-à-dire la mise en vente officielle de la clinique de La Chesnaie.
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Pour ce faire, Les Ami.e.s de La Chesnaie sont actuellement en pleine rédaction de la lettre d'intention. Plusieurs repreneurs sont en lice : nous essayons le coude à coude !
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Qu'est-ce qu'une lettre d'intention ? C'est le document officiel à travers lequel nous signalons notre volonté de reprendre la clinique en interne, en clarifiant les modalités de financement et l'agenda de notre offre.
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Nous connaissons la clinique de l'intérieur, les pensionnaires, les dynamiques de soins et ses outils. Nos valeurs n'ont pas de prix et le cadre administratif de la SCIC nous permettra de renforcer la coopération déjà présente dans la Psychothérapie Institutionnelle. Soutenir notre projet c'est soutenir des valeurs essentielles à notre lieu de soin ! Car n'oublions pas que les premiers concernés sont les patients, c'est-à-dire les pensionnaires, comme on dit dans notre jargon chesnéen.
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Notre projet de reprise s'affine et devient donc de plus en plus concret !
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L'avancée du projet
Aujourd'hui au sein de la clinique, 80 % de personnes, salariés et médecins, prennent des parts sociales dans la SCIC, ce qui correspond à environ 250 000€ d'engagements.
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Du coté des sympathisants extérieurs, nous avons déjà reçu plus de 200 000€ de promesses, nous vous en sommes très reconnaissants.
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Les personnes souhaitant prendre part peuvent se manifester en remplissant le bulletin ci-dessous :
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Toutes les personnes qui souhaiteraient souscrire avant le 14 juillet nous aideront d'autant plus que c'est le nombre de parts à cette date qui sera pris en compte dans la lettre d'intention, ce qui est important pour appuyer notre offre par rapport aux acheteurs concurrents. Après cette date il sera encore possible de souscrire des parts jusqu'à environ mi-août en vue de faire notre offre ferme.
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Toute nouvelle prise de part(s) sociale(s) nous permet de limiter le taux de remboursement associé à notre offre, et donc de proposer une offre de reprise la plus solide et sereine possible pour la clinique. Cette ou ces parts sociales vous permettent d’avoir une voix dans les décisions et de participer à l’AG qui élit le CA de la SCIC.
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La continuité d'une psychiatrie respectueuse de chacun, tant pour les soignés que pour les soignants donne l'espoir qu'elle puisse rayonner, si ensemble nous la soutenons.
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Nous sommes conscients de l'engagement financier que nous sollicitons et nous espérons de tout cœur qu'après cela, nous pourrons travailler ensemble autour d'autres questions plus intéressantes !
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Notre construction de la SCIC se poursuit.
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La SCIC se révèle être un prolongement assez naturel de la Psychothérapie Institutionnelle, notamment dans sa représentation démocratique.
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Nos partenaires
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Ce projet de reprise est complexe d'autant plus que nous devons apprendre à gérer une entreprise... Afin de mettre toutes les chances de notre côté, nous faisons donc appel à des partenaires spécialistes des domaines juridiques, comptables et financiers. L'un de nos critères pour choisir nos précieux partenaires est qu'ils maîtrisent le cadre des SCIC.
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- FINACOOP. La première SCIC d'expertise-comptable a accepté de nous suivre : ils sont donc officiellement notre cabinet d’experts-comptables. Ils gèrent la comptabilité de Biocoop France, Emmaüs France, les Jardins de Cocagne, Enercoop, etc. Ils partagent nos valeurs ainsi que la manière dont nous souhaitons penser l'évolution de notre organisation de travail actuelle vers une société coopérative. Pour eux, nos deux forces sont la médiatisation et notre capacité à faire entrer des partenaires locaux et institutionnels, ce que nous faisons ! Ils travaillent sur le volet comptable et sur la levée de fonds en concertation avec France Active, l’URSCOP et le Crédit Coopératif.
- France Active. Cet acteur de l'Entraide Sociale et Solidaire vient certifier le travail de l’expert-comptable et s'assure de la solidité du montage financier. Ils interviendront lorsque le prévisionnel et le Business plan auront été réalisés par Finacoop pour l'analyser et y apposer leur garantie. En général lorsqu'ils mettent leur garantie tout le monde est rassuré sur le montage : banquiers, vendeurs, etc.
- L’URSCOP IDF-Centre Val de Loire. Leur cœur de métier est d’accompagner les entreprises à devenir des sociétés coopératives (des SCOP ou des SCIC). Ils font l'évaluation du prix possible de rachat de l'entreprise conjointement avec le Crédit Coopératif, ils nous aideront à rédiger les statuts de la Société Coopérative. Ils assurent aussi les formations nécessaires et un diplôme universitaire pour préparer les sociétaires salariés à assumer les fonctions de Direction dans la Coopérative.
- LÉGICOOP. C'est notre cabinet d’avocats spécialisés en droit coopératif, qui nous conseillent sur le montage juridique. En tenant compte du fait de la vente de la Holding, de la SA et la SCI, nous avons décidé lors d’une Assemblée Générale extraordinaire avec LÉGICOOP, d'un montage juridique : la future transformation de l’association Les Ami.e.s de La Chesnaie en SCIC-SA. D’ici notre prochain RDV avec eux, ils vérifient la faisabilité juridique de cela. Ceci est complexe du fait des obligations juridiques des médecins, des spécificités juridiques liées à la psychiatrie, le code de la santé.
- La foncière solidaire. Nous sommes en contact avec deux foncières responsables qui pourraient acheter la majorité des parts de la SCI et investir dans les travaux de rénovation. L'idée est de nous louer le foncier le temps de rembourser l’emprunt principal pour l’achat de la SA puis de racheter la SCI. Cela échelonnerait une grosse somme sur plusieurs années. Bien sûr, le contrat du bail devra être pour nous une protection.
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D’autres organismes interviennent dans le montage de la SCIC en aidant notamment à nous intégrer dans le système de l’économie sociale et solidaire : le Crédit Coopératif, le CRESS Centre Val de Loire (Centre Régional de l'ESS), le RTES (Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire), et le DLA (Dispositif Local d'Accompagnement).
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Tout ça c'est du boulot ! Car découvrir tous les langages, les codes, les logiques de vente, juridique, immobilière... C'est un sacré travail !
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Nous avons lancé un CROWDFUNDING pour le financement des accompagnants, LEGICOOP et FINACOOP, qui nous épaulent dans ces étapes si importantes et cruciales. Pour financer la totalité des prestations de conseil, il nous manque 15 000€ (ce qui restera ira bien sûr dans le capital initial de SCIC).
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Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui nous soutiennent, qui ont pris leurs adhésions à l'association des Ami.e.s de la Chesnaie et ceux qui ont envoyé des mails afin de prendre des parts sociales. Cela a été réconfortant de voir que vous êtes si nombreux à souhaiter le meilleur pour l'avenir de la Clinique de la Chesnaie et à nous soutenir dans ce projet de coopérative.
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Le collectif chesnéen à la soirée de soutien organisée au cinéma Les Lobis.
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Et qu'en est-il du moral des troupes ?
En interne, nous avons ouvert le dialogue avec un maximum de collègues. Les sensibiliser au projet, en discuter nous a permis de mieux comprendre les résistances, les craintes et les désirs de chacun.
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Humainement comment cela se passe ?
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Travailler en collectif s'apprend et se travaille tous les jours. Dans notre quotidien de soignants, cela s'harmonise facilement. Le cadre et l'organisation du travail ont déjà été pensés et rodés par le passé.
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En revanche, ce projet de reprise nous amène à nous questionner, à repenser notre manière d'échanger et de communiquer. Nous sommes obligés de nous confronter à nos propres résistances, aux egos, aux luttes de pouvoir toujours présentes malgré nous, et qui parfois entravent et biaisent nos réflexions. Ce projet nous révèle, chacun avec ses particularités, ses atouts et ses travers.
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C'est épuisant, frustrant, stimulant, agaçant.... C'est l'aventure ! Nous avons la certitude de pouvoir tirer profit de tout cela pour l'avenir en commun que nous créons.
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Le mot politique revient souvent dans nos échanges.
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Certains pensent qu'il est absent, d'autres sont convaincus du contraire. Travailler autour du clivage, nous en avons l'habitude dans notre quotidien de soignants.
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C'est moins évident lorsqu'il s'agit de produire du collectif autour de la création d'une entreprise coopérative.
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Le mot politique peut revêtir plusieurs sens...
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Comment s’organiser, comment se regrouper, comment agir ensemble ? Comment créer du commun ?
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On est là dans un projet politique, d’une politique du soin.
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Le réseau s'étend et nous permet d'avancer.
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Nous avons eu quelques articles dans la presse nationale le mois passé ! Il y a eu notamment un article dans Le Monde, des émissions sur France Inter, Europe 1…
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Nous avons aujourd'hui 355 adhérents à l'association des Ami.e.s de La Chesnaie.
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Les réseaux sociaux sont un outil précieux également :
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- 742 abonnés sur Facebook
- 123 abonnés sur Instagram
- 481 abonnés à la newsletter
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Plusieurs membres des Ami.e.s se sont rendus aux Rencontres de Saint Alban, dont le thème était "La Fabrique de la Violence". Et pour cause... Perte de sens, banalisation de pratiques maltraitantes, désappropriation de l'outil de travail, et de l'outil de soin... Des témoignages de soignants et de patients aussi forts que terrifiants. Mais aussi de remarquables interventions, des fenêtres que les professionnels nous ouvrent en grand, laissant passer des bouffées d'air et d'espoir. Et n'est-ce pas pour cela que nous étions si nombreux pour ces 37e Rencontres ?
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L'un des ateliers s'intitulait "Le collectif comme traitement de la violence". Et force est de constater que venir témoigner aux Rencontres, tant de l'inacceptable que de l'inspirant, c'est continuer à manifester un désir de créer ensemble, pour ne pas s'endormir.
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Lors de l'agora qui clôturait les Rencontres, nous avons eu l'opportunité de présenter longuement notre projet. Les nombreuses et vives réactions nous ont considérablement encouragés et, suite à cela, les organisateurs ont publié un communiqué officiel pour témoigner de leur soutien. Nous les remercions encore. Nous (ré)inscrire dans ce réseau est plus que jamais essentiel.
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Quelques-uns de nos soutiens
- L'ensemble des organisateurs des Rencontres de Saint-Alban ainsi que de nombreux participants.
- Les CEMEA
- Prométhée CapEmploi 41
- L'Union Syndicale de la Psychiatrie
- Marc Gricourt, Maire de Blois et vice-président de la Région Centre-Val de Loire
- Cécile Caillou-Robert, 3è vice-présidente de la Région Centre-Val de Loire
- Christophe Degruelle et Jean-Marc Moretti, président et vice-président d’Agglopolys
- La Clinique, l'association Culturelle et le Club de La Borde
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Nous vous remercions tous pour votre engagement, qu'il soit présent ou futur, financier ou non. Nous arrivons à un montant qui est encore assez éloigné d'une offre de reprise, elle a le mérite d'exister alors continuons à nous mobiliser. Vous en apprendrez plus sur les suites de cette aventure dans la prochaine lettre d'info. D'ici là, portez-vous bien !
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Merci pour votre attention.
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L’équipe Les Ami.e.s de La Chesnaie
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